Croix no 1
«Calvaire du Bas-Sainte-Anne»
NOTES :
Calvaire du Bas Sainte-Anne situé au 1265 Qc-138 à Sainte-Anne-de-la-Pérade en Mauricie.
Croix de bois peinte en noir, extrémités à décor polygonal, figuration peinte en noir et blanc.
Édicule de bois, parallélépipède ouvert sur 4 faces, toit de tôle à 4 pans couronné d’une croix.
Auteur de la figuration : Louis Jobin.
Auteur de la croix : inconnu.
Date de fabrication : 1893.
Histoire :
Le terrain fut donné par le père de Mgr Albert Tessier qui y habitait en 1893. Alphrodis Mayrand organisait des veillées pour financer le projet grâce à des collectes. Il avait promis de rendre son projet à terme dans le but de trouver une 2e femme.
Hydro-Québec a permis la restauration du calvaire en 1990. Une nouvelle restauration s’impose pour conserver en bon état ce magnifique monument du passé.
Ce calvaire fait partie des 25 trésors du patrimoine religieux québécois selon Simard, Jean et Milot, Jocelyne / Les Croix de chemin du Québec : inventaire sélectif et trésors. Édité par Les publications du Québec, 1995.
Ajout :
En juin 2014, Paul Turcotte a visité le calvaire. Malheureusement, il n’y a pas eu d’amélioration depuis ma visite en 2010. Le nouveau propriétaire du terrain sur lequel est situé le calvaire ne semble pas intéressé à voir à son entretien. L’avenir est plutôt sombre pour ce trésor du patrimoine.
2021 : L’actuel propriétaire a procédé à du déboisement autour du calvaire afin de sécuriser les lieux. Il a aussi entrepris des démarches afin d’obtenir de l’aide financière pour en faciliter la restauration. De nouveaux développements sont à prévoir dans un avenir prochain.
2022 : L’édicule est au sol. La croix et le corpus signé Louis Jobin ne semblent pas sous les débris.
Référence : Répertoire du patrimoine culturel du Québec
Le calvaire a été cité bien patrimonial en 2012 par la municipalité.
Le calvaire a été classé immeuble patrimonial par le Ministre de la Culture et des Communications en 2021.
Vidéo du calvaire réalisée par André Gibouleau en 2020.
Croix no 2
«Calvaire du Rapide Nord»
NOTES :
Calvaire du Rapide-Nord situé au 230 rang Rapide-Nord à Sainte-Anne-de-la-Pérade en Mauricie.
Croix de bois peinte en noir, extrémités à décor fleuronné, édicule de bois entouré d’une clôture et garni de marches, parallélépipède ouvert sur 4 faces, toit à 4 pans en tôle couronné d’une croix.
Le Christ est sculpté et peint en beige et bleu pour le pagne.
Auteur : Un sculpteur ambulant.
Client : Paul Tessier
Date de fabrication : Vers 1920.
Ce calvaire aurait été érigé, selon la tradition du lieu, à la suite d’une vision du Saint-Sacrement qu’aurait eu probablement la femme de Paul Tessier qui gardait la maison pendant la messe. Il s’écroula à 2 reprises, fut déplacé et reconstruit.
Le Christ fut emprunté pour le tournage de la télé-série « Les filles de Caleb ».
Un panneau d’interprétation mentionne les responsables de la restauration de ce calvaire en 1990.
Ce calvaire fait partie des 25 trésors du patrimoine religieux québécois selon Simard, Jean et Milot, Jocelyne / Les Croix de chemin du Québec : inventaire sélectif et trésors. Édité par Les publications du Québec, 1995.
Ajout :
Lors de sa visite en juin 2014, Paul Turcotte a pu voir que le calvaire est en pleine restauration. Le corpus est absent pour une durée indéterminée. Il est en atelier pour restauration. On remarque un changement de couleur aux 4 colonnes.
Nouvelle visite de Paul en septembre 2017. Le corpus est maintenant en place et la restauration de l’édicule est presque terminée.
Référence : Répertoire du patrimoine culturel du Québec
Ce calvaire a été cité bien patrimonial en 2012 par la municipalité.
Croix no 3
NOTES :
Croix située au 420 rang Sainte-Élizabeth à Sainte-Anne-de-la-Pérade en Mauricie.
Croix de métal, jadis blanche mais fortement rouillée, axe ornementé.
Axe : Cercle et soleil en cadran.
Hampe : Niche contenant une statuette de Notre-Dame-du-Cap.
Belle restauration de cette croix en 2015.
Croix no 4
NOTES :
Croix située au 500 rang Rapide-Nord à Sainte-Anne-de-la-Pérade en Mauricie.
Cette croix de bois à l’allure rustique et à la finition grossière n’a aucune ornementation ni peinture appliquée.
Les extrémités sont à motif aigu.
La croix repose sur une base de béton.